et de l’achever avec la serpette. On maintient avec l’autre main le tronçon qui va se trouver abattu par l’opération, sans forcer le mouvement, pour éviter l’éclatement de la partie sciée.
Les couteliers construisent la scie avec une denture simple ou une denture double, le dos de la lame étant plus aminci que le côté de la denture. Les greffeurs emploient d’excellentes scies fabriquées avec des lames de faux ; les dents sont placées sur un seul rang, et la pointe dirigée obliquement en bas par rapport au manche. On ne doit jamais employer la scie sur un arbre vivant, sans aviver le trait de scie et parer ou polir la plaie avec la serpette. Les mâchures du sciage retiennent l’humidité sur la plaie et font obstacle à sa cicatrisation.
[fig3]
Fig. 3. — Serpette.
[3.1.3]Serpette (fig. 3). — La serpette
est composée d’un manche en
bois ou en corne, droit ou légèrement
courbé, et d’une lame crochue
au sommet. Le bec de la
lame est plus ou moins ouvert
ou saillant ; le travailleur se familiarise
avec sa forme, à ce point qu’il préfère
souvent ses vieux outils tout usés aux instruments
plus neufs ou de tournure plus régulière.
La serpette est nécessaire pour rafraîchir la