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(fig. 84) ; printemps. — En fente (fig. 72). En incrustation (fig. 59) ; automne. — En tête pour le C. Merisier ; en pied pour le C. Mahaleb.

Il importe, pour les greffages du printemps, de couper sur l’étalon, avant le mois de janvier, les rameaux greffons de Cerisier et de les conserver sous terre. (Voir fig. 32, p. 58).

Greffage sur Merisier. — Le C. Merisier à fruit rouge est plus docile à l’écussonnage que le Merisier à fruit noir. On le greffe en tête et non en pied : 1o en écusson, lorsque l’activité de la sève commence à se ralentir ; 2o en fente, vers la fin de l’été, avant que la sève ne soit arrêtée.

Si la priorité du greffage d’automne revient, d’après Thouin, à un amateur lyonnais, Rast-Maupas, son application au Cerisier aurait été pratiquée vers 1833 par Pierre Bertin, de Versailles ; puis Audusson-Hiron, à Angers, Jamin (Jean-Laurent), à Bourg-la-Reine, Baltet (Lyé-Savinien), — notre père vénéré — à Troyes, ont propagé dans leurs régions ce procédé de multiplication du Cerisier.

La greffe réussit mieux sur le Merisier lorsqu’il est dans une situation aérée ; c’est pourquoi, dans les pépinières, on le plante souvent en bordure.

La greffe anglaise pratiquée sur la jeune flèche laisse rarement de traces du bourrelet au point de jonction.

Comme cela se pratique en Belgique, on peut greffer le Merisier au mois de juin, sous écorce,