Page:Baltet - L'art de greffer.djvu/379

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major, plant raciné de bouture, et il y acquiert une grande vigueur. Les Rosiers « à odeur de Thé », si lucratifs par la vente de leurs fleurs, sont naturellement sympathiques au sujet Indica.

Les rosiéristes de cette région élèvent l’Indica à tige et préfèrent l’Indica major plus vigoureux, implantant ses racines dans les terrains secs et conservant sa végétation en hiver. L’écussonnage se fait en mai, à œil poussant.

Disons un mot du rameau-bouture préalablement écussonné. Les souches recepées qui ont donné des jets vigoureux reçoivent, sur chacun d’eux, une série d’écussons à œil dormant, en août-septembre (fig. 98). Au mois de janvier, on fractionne ces rameaux du sauvageon, de manière que chaque fragment porte au moins un bourgeon écussonné, et on plante ces fragments en pépinière, par bouture.

Nous avons remarqué de vigoureux Rosiers Thé Maréchal Niel, greffés de cette façon sur Indica et même sur Gloire des Rosomanes.

Enfin, on plante des tiges, plant raciné ou plançon-bouture, du R. indica major, et on les greffe immédiatement en fente, pour former une tête quelques mois après.

Sous ce climat et aux Antilles, le Rosier du Bengale est un bon porte-greffe, pour basse tige ; l’écusson s’y développe promptement.

Dans l’Hérault et le Var, on place des écussons de roses remontantes sur les rameaux des R. de