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Entre des mains exercées, l’incision en T est admise ; le professeur Horvarth, de Hongrie, réussit avec l’incision combinée (voir fig. 150, p. 412). Son confrère Goethe va jusqu’à enlever un œil au sarment, sujet écimé, et à lui plaquer un écusson boisé du sarment greffon.

En Provence, Marius Faudrin incise en T, au mois d’août, sur sarment large de 0m,01.

[19.1]Soins après l’écussonnage en vert. — Notre opération étant faite à œil dormant, nous laisserons le sujet s’étendre tout à l’aise, mais en lui extirpant les rejets autour du collet, et en tuteurant les sarments écussonnés.

Au printemps suivant, on étêtera le sujet (A, fig. 183) à 0m, 10 au-dessus de la greffe, tandis que les rameaux non greffés seront recepés.

Pendant l’été, ébourgeonner les jets superflus, palisser la jeune greffe (B, en e) sur l’onglet ; celui-ci sera retranché (en f) à la chute des feuilles ou au réveil de la sève, après l’hiver.

En ce qui concerne l’œil poussant, ces opérations sont décrites p. 190, fig. 102.

Tuteurage obligatoire de la jeune greffe.

[19.2]Greffage ou bouturage de rameaux écussonnés. — L’exemple (fig. 98, p. 178), de rameaux écussonnés trouve ici son application. Le sarment (A, fig. 182) reçoit en été des bourgeons-écussons à deux ou trois mérithales d’intervalle. Au cours de l’hiver suivant, la sève étant au repos, on sectionne (e, g, h), le sarment ainsi écussonné, de