Vous dites ?
Je dis, général, que votre menace ne m’effraye pas ! Quand on ne se donne qu’une femme à aimer, elle est joliment aimée.
Très-bien, mon cher Godard. Quant à la dot…
Oh !
Quant à la dot de ma fille, elle se compose…
Elle se compose…
De la fortune de sa mère et de la succession de son oncle Boncœur… C’est intact, et je renonce à tous mes droits. Cela fait alors 350,000 francs et un an d’intérêts, car Pauline a vingt-deux ans.
367,500 francs.
Non.
Comment, non ?
Plus !
Plus ?…
400,000 francs. (Mouvement de Godard.) Je donne la différence !… Mais après moi, vous ne trouverez plus rien… Vous comprenez ?
Je ne comprends pas.
J’adore le petit Napoléon.
Le petit duc de Reichstadt ?
Non, mon fils, qu’ils n’ont voulu baptiser que sous le nom de Léon ; mais j’ai écrit là (Il se frappe sur le cœur.) Napoléon !… Donc, j’amasse le plus que je peux pour lui, pour sa mère.