Vous tuer ? Elle !… Moi !
Serais-je la victime d’une plaisanterie de Godard ?.
Gertrude… vous êtes folle.
Ah ! Mademoiselle, vous faites des fautes.
Vous avez beaucoup perdu, Monsieur, à ne pas avoir ma belle mère.
Ferdinand, je ne sais où est l’erreur, où est la vérité mais ce que je sais, c’est que je préfère la mort à la perte de nos espérances.
Prenez garde ! Depuis quelques jours le docteur nous observe d’un œil bien malicieux.
Elle ne l’a pas regardé ! (Haut.) Oh ! elle épousera Godard, son père l’y forcera.
C’est un excellent parti que ce Godard.
Il n’y a pas moyen d’y tenir ! Ma fille fait fautes sur fautes ; et toi, Vernon, tu ne sais ce que tu joues, tu coupes mes rois.
Mon cher général, c’est pour rétablir l’équilibre.
Ganache ! tiens, il est dix heures, nous ferons mieux d’aller dormir que de jouer comme cela. Ferdinand, faites-moi le plaisir de conduire Godard à son appartement. Quant à toi, Vernon, tu devrais coucher sous ton lit pour avoir coupé mes rois.
Mais il ne s’agit que de cinq francs, général.