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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome II.djvu/131

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j’ai besoin que nous nous expliquions très franchement.

— La franchise me plaît extrêmement, répondit Vautrin.

— Je suis une pauvre abandonnée, continua la Luigia ; on me trouve passable, et, dans tous les cas, j’ai de la jeunesse, je dois donc répondre avec une certaine défiance à tous les empressements de bienveillance qui peuvent m’être témoignés. En France, m’a-t-on dit, ils sont bien rarement désintéressés.

— Le désintéressement, repartit Vau-