Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/149

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— Les religieuses sans dot ne manquent jamais, vous savez ; il y a longtemps que La Bruyère l’a dit, le monde est plein de vocations vraies ou éprouvées qui ne sont pas assez riches pour faire vœu de pauvreté. Seulement, ce qui est sorti de ma tête, c’est l’idée de vous présenter comme un legs de la succession de lord Lewin la bonne action au moyen de laquelle j’espérais vous amener chez nos bonnes Bénédictines.

— Votre petite conspiration, dit Sallenauve, a très bien réussi ; pourtant, si je n’avais été moi-même porter au couvent la somme qui était réclamée de moi ?

— Alors, la supérieure vous eût écrit