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pensées, sujets, fragmens

Jamais les serments n’ont sauvé un roi ni une fortune.

Il est difficile d’avoir un système tout fait auprès des femmes, nous ne pouvons avoir qu’une masse d’observations dont on fait usage dans les circonstances. Ces observations sont bonnes une fois, fausses mille.

Douter de tout et ne douter de rien ne sont qu’un même défaut.

Un héroïsme étayé par des passions laisse l’homme bien petit.

Ceux qui se privent de l’amour sont bien récompensés de leur continence par les sensations qu’elle procure.

Autant souffrir dans un grand cercle que d’être percé de mille coups d’épingle dans un coin obscur.

    mence, où finit le charlatanisme, ce qu’est le charlatanisme. Faites-moi l’amitié de me dire qui n’est pas charlatan. »

    Nous verrons plus loin Balzac s’inspirer, et par deux fois, du Piédestal de Jules Janin. Or, dans le Piédestal, (édition des Œuvres complètes, Louis Hauman, Bruxelles, 1834, t. VI, p. 43), Janin, examinant les multiples moyens de se faire un marchepied de quelque chose, écrit notamment : « Le moyen âge avait ses Siméon-Stylites, qui ne descendaient pas de hautes colonnades ».