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morale, inaperçus de la foule. Ce n’est pas là ce qui fait le succès du jour, mais ce qui le propage et le continue dans l’avenir.

En 1833, une troisième édition de la Peau de chagrin (marquée quatrième), accompagnée de nouveau de la préface de Philarète Chasles, fut faite chez le même éditeur, encore sous le titre de Romans et Contes philosophiques et suivie des douze contes. En 1835, daté de la Boulonnière, avril 1831, cet ouvrage parut pour la quatrième fois, précédé de la note que nous avons signalée plus haut, et d’une Étude de Félix Davin ; il formait les tomes I à IV, in-18, de la quatrième édition des Études philosophiques, chez Werdet. Enfin, en 1845, la Peau de chagrin entra, dédiée pour la première fois, dans le tome I de la cinquième édition de ces Études (première édition de la Comédie humaine, tome XIV).

LXVI. Jésus-Christ en Flandre, daté de Paris, février 1831. Dédié à madame Desbordes-Valmore. Ce conte, qui comprend en outre aujourd’hui le fragment intitulé primitivement l’Église, parut inédit en 1831 dans les Romans et Contes philosophiques, trois volumes in-8o, chez Gosselin. Dans l’édition in-18 de 1836, ce récit porte la date de Paris, novembre 1833, qui ne saurait être exacte, on le voit. En 1845, il entra, dédié pour la première fois, dans le tome I de la cinquième édition des Études philosophiques (première édition de la Comédie humaine, tome XIV) ; il y absorba l’Église qui l’y suit sans division et son titre supprimé ; quelques mots ajoutés ont suffi pour souder les deux récits. L’Église, qui commence dans l’édition définitive, page 253, dernière ligne, avait paru pour la première fois aussi dans les Romans et Contes philosophiques en 1831. Dans l’édition in-18 de 1836, ce conte est daté de Paris, février 1831, date qui est devenue, on l’a vu, celle de tout le morceau actuel. Un fragment de l’Église avait paru inédit dans la Caricature du 9 décembre 1830, sous le titre de : la Danse des pierres. Il était signé comte Alex. de B…, et va de la dernière ligne de la page 252 à la ligne 13 de la page 256 : on y lisait, après le mot « veille » :

— Réveillez-vous, je vais fermer les portes…

Je me retournai soudain, et je vis l’horrible figure du donneur d’eau bénite. — Il m’avait secoué le bras, et je trouvai la cathédrale humide, ensevelie dans l’ombre, comme un homme enveloppé d’un manteau… Tout en marchant, je croyais encore la sentir dansant sous moi…

LXVII. Melmoth réconcilié, daté de Paris, 6 mai 1835. Dédié au général Baron de Pommereul. Imprimé pour la première fois en