triomphant d’innombrables et de terribles difficultés. La première Sextine de M. de Gramont
parut dans la célèbre Revue Parisienne de Balzac,
qui, se faisant critique pour une telle circonstance, se chargea lui-même d’expliquer aux lecteurs ce que c’est qu’une Sextine et de les édifier
sur le goût impeccable et sur la prodigieuse habileté d’ouvrier qu’elle exige du poëte. Avec une
générosité sans égale, M. de Gramont veut bien
me donner pour ce Petit Traité la primeur d’une
admirable Sextine inédite, qu’il a composée dans
toute la rigueur des règles, et où la forme type
de ce poëme est précisée dans toute sa pureté
classique.
L’étang qui s’éclaircit au milieu des feuillages,
La mare avec ses joncs ruban ant au soleil,
Ses flottilles de fleurs, ses insectes volages
Me charment. Longuement au creux de leurs rivages
J’erre, et les yeux remplis d’un mirage vermeil,
J’écoute l’eau qui rêve en son tiède sommeil.
- Semper et ubique fidelis.
- Potius mori quam fœdari.
- Etiamsi omnes, ego non.
- Vieilles devises d’une langue morte.
volume in-18 compact de 250 pages, aujourd’hui rarissime, publié en 1854 par D. Giraud, libraire-éditeur, 7, rue Vivienne, avec cette épigraphe :