IAIS est de deux syllabes dans ni-ais et li-ais.
Est-il, je le demande, un plus triste souci
Que celui d’un ni-ais qui veut dire une chose
Et qui ne la dit pas, faute d’écrire en prose ?
À chaque porte un camp, et, pardieu, j’oubliais !
Là-bas, six grosses tours en pierres de li-ais.
Il est d’une seule syllabe dans biais, biai-ser.
Il est certains esprits qu’il faut prendre de biais.
IAU et IAUX sont dissyllabes dans mi-au-le, fa-bli-aux, pro-vin-ci-aux.
Et se levant dans l’herbe avec un bâillement,
Au travers de la nuit mi-au-le tristement,
Ils sont monosyllabes dans a-lo-yau, jo-yau, no-yau :
Faux saphirs ! faux bijoux ! faux brillants ; faux jo-yaux !
On pourrait dire que c’est presque toujours dans les mots simples que la syllabe iau forme diphthongue et dans les mots composés qu’elle se divise, et en général c’est ce qui a lieu pour les syllabes où se trouvent plusieurs voyelles consécutives ; mais, comme le prouve le mot mi-au-le