Il se contenterait très bien de cette perche.
Mais je la veux ! Du moins une fois pourra-t-on
Voir enfin le coussin qui battra le bâton !
Si j’ai baisé le front de Socrate…
En convient. L’impudence est chez elle farouche.
Ainsi tu caressais, pareille au flot amer,
Ce front plus dénudé qu’un rocher de la mer !
J’ai très bien vu. Pareille à la nymphe qu’amuse
Un faune, tu baisais cette tête camuse !
Railleur, chauve, égarant au ciel ses yeux errants,
Il est à moi. Cela suffit. Tu me le prends !
Les paroles de miel qui tombent de tes lèvres
N’excitent pas en lui d’assez ardentes fièvres ;
Tu fais en vain sur lui ruisseler tes cheveux,
Cela ne suffit pas ; alors, comme tu veux
Que le docile Amour accoure sur vos traces,
Quand ce n’est plus assez des discours, tu l’embrasses !
Tu riais ! Maintenant, belle, tu vas pleurer,
Car je vais te griffer et te défigurer,
Et je veux que ton œil de colombe se ferme !
Xantippe ! Non ! j’ai peur.
Ne crains rien. Je tiens ferme.