Page:Barbey d’Aurevilly - Premier Memorandum, 1900.djvu/222

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quand elle me l'a dit. — rentré chez moi dans une disposition souffrante de corps et encore plus d'âme. — remué des papiers. — allé chez G où j'ai dîné tristement, obsédé de mille amertumes. — sorti et allé au café avec B qui a fait tout son possible pour me sortir de mon noir. — promené au boulevard. — rentré. Fait ma correspondance et vais me coucher, ne me sentant pas bien.

7 décembre.

j'avais abandonné ce journal. Ma vie a été tellement occupée et tracassée depuis que j'écrivis le dernier memorandum dans une situation d'esprit si violente et si malheureuse ! — hélas ! Les choses ont peu changé. Le besoin d'une position me poursuit.

Je cherche à la prendre et puis elle glisse au moment où on croit la tenir. — c'est le diable .

Au milieu de mille ennuyeuses démarches et intrigailleries, j'ai travaillé. — fini deux longs articles, dont l'un (sur l'exécrable livre d'Alletz) doit paraître incessamment, sans nom d'auteur bien entendu. L'autre, que la coterie Thiers semblait imposer à la revue des deux mondes, a été refusé par le directeur de cette revue. — de