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Page:Barbey d’Aurevilly - Rhythmes oubliés, 1897.djvu/18

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II

Niobé ! Voilà ta rivale, Vellini. Avant de t’aimer, que de fois j’ai pensé à elle ! Depuis que je t’aime, toute grandeur et toute infortune me faisaient prononcer son nom. Aujourd’hui je la rencontre encore ; tu te couronnes de son image. Front charmant, éclairé des rayons les plus doux, tu es comme le Piédestal de cette douleur muette qui me regarde, au-dessus de tes yeux chargés de volupté et de tendresse, avec deux yeux désespérés et froids.

III

C’est bien Elle ; — c’est bien cette physionomie unique dans les temps anciens où l’étincelante beauté était seule adorée et où les Dieux apparaissaient comme le symbole animé de la vie. — C’est bien Elle, la seule triste, la seule