Page:Barbier - Iambes et Poèmes, 1841.djvu/164

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Enfin là, quand la mort viendra glacer mes flancs,
Je n’aurai pas le corps cerclé de linges blancs,
Je rendrai librement ma dépouille à la terre ;
Et l’antique Cybèle, alors ma noble mère,
Dans son ventre divin m’absorbant tout entier,
Je disparaîtrai là comme un peu de fumier,
Comme un souffle perdu sous la voûte sublime,
Comme la goutte d’eau qui rentre dans l’abîme,
Sans laisser après moi, ce qui toujours vous suit,
La laideur d’un squelette et l’écho d’un vain bruit.