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Page:Barbier - Iambes et Poèmes, 1841.djvu/47

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        Prête à fléchir à chaque pas,
Elle demanda grâce à son cavalier corse ;
        Mais, bourreau, tu n’écoutas pas !
Tu la pressas plus fort de ta cuisse nerveuse,
        Pour étouffer ses cris ardents,
Tu retournas le mors dans sa bouche baveuse,
        De fureur tu brisas ses dents ;
Elle se releva ; mais un jour de bataille
        Ne pouvant plus mordre ses freins,
Mourante, elle tomba sur un lit de mitraille
        Et du coup te cassa les reins.


IV


Maintenant tu renais de ta chute profonde :
        Pareil à l’aigle radieux,
Tu reprends ton essor pour dominer le monde.
        Ton image remonte aux cieux.
Napoléon n’est plus ce voleur de couronne,