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Page:Barbier - Les Contes d'Hoffmann, 1881.djvu/69

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HOFFMANN.

Comment se porte Antonia ?

FRANTZ.

Il vient de sortir, Monsieur.

NICKLAUSSE.

Imbécile !

FRANTZ.

Comme à l’ordinaire.

HOFFMANN, élevant la voix.

Je te parle d’Antonia.

FRANTZ.

Mademoiselle Antonia ?… Vous ne prononcez pas ! Ah ! Monsieur, toujours fraîche et jolie comme une… comme un… comme qui dirait…

NICKLAUSSE.

C’est bon ! on te dispense de la comparaison. Va-t-en !

FRANTZ.

À peu près.

HOFFMANN, criant.

Va-t-en !

FRANTZ.

Ah ! fort bien ! (Fausse sortie.) Mais non, diable !… Monsieur m’a défendu de recevoir qui que ce soit.

NICKLAUSSE, lui parlant dans le tuyau de l’oreille.

Eh bien !… Est-ce que nous sommes qui que ce soit ?

FRANTZ.

C’est juste.

NICKLAUSSE, tranquillement.

Idiot ! animal ! crétin ! bête brute !