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Scène VIII
HOFFMANN, ANTONIA.
ANTONIA.
- Ah ! je le savais bien que tu m’aimais encore !
HOFFMANN.
- Mon cœur m’avait bien dit que j’étais regretté !…
- Mais pourquoi nous a-t-on séparés ?
ANTONIA.
- Je l’ignore !
HOFFMANN.
- Antonia, dis-moi la vérité !
- Pourquoi ce long silence,
- Cette cruelle absence,
- Et ce départ précipité ?
- Antonia, dis-moi la vérité !
ANTONIA.
- J’ai vainement interrogé mon père !
HOFFMANN.
- C’est lui qui t’éloigne de moi !
- D’où viennent ses craintes ?… Pourquoi ?…
- Il est temps d’éclaircir cet étrange mystère.
ANTONIA.
- Que dis-tu là, cher bien-aimé ?
- N’est-ce pas lui qui mit cette main dans la tiennes
- N’est-ce pas lui ?… Qu’il t’en souvienne !