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HOFFMANN.
- Je veux te croire !… En vain mon cœur s’est alarmé !
- Loin de moi cette crainte folle !
- Un seul de tes regards m’enivre et me console !
- Antonia !
ANTONIA.
- Cher bien-aimé !
ENSEMBLE.
HOFFMANN.
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ANTONIA.
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HOFFMANN, souriant.
- Pourtant, ô ma fiancée,
- Te dirai-je une pensée
- Qui me trouble le malgré moi ?…
- La musique m’inspire un peu de jalousie ;
- Tu l’aimes trop !
ANTONIA, souriant.
- Voyez l’étrange fantaisie !
- T’aimé-je donc pour elle, ou l’aimé-je pour toi ?
- Car toi tu ne vas pas sans doute me défendre
- De chanter, comme a fait mon père ?
HOFFMANN.
- Que dis-tu ?