Page:Barbier - Les Contes d'Hoffmann, 1881.djvu/75

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Scène IX

CRESPEL, HOFFMANN, caché, puis FRANTZ.
CRESPEL, regardant autour de lui.

Personne !… C’est étrange !… Il m’avait semblé entendre un bruit de voix et de clavecin, et j’ai cru un moment, Dieu me pardonne !… que ce maudit Hoffmann était ici !… J’ai toujours peur qu’il ne vienne à retrouver Antonia !

HOFFMANN, à part.

Que dit-il ?…

CRESPEL.

Si encore il n’était pas musicien ! S’il était seulement avocat ou médecin !… C’est cette damnée musique dont je ne veux plus entendre parler !

HOFFMANN, épart.

Est-il fou ?

CRESPEL.

Allons ! allons ! il faudra me réfugier dans quelque coin si caché qu’il ne puisse jamais nous y découvrir.

Il s’assied près de la table ; Frantz entre en scène.

FRANTZ.

Monsieur !… (Crespel, absorbé dans ses réflexions, ne répond pas.) Il est sourd !… Monsieur !

CRESPEL.

Qu’y a-t-il ?…