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Page:Barbier - Les Contes d'Hoffmann, 1881.djvu/76

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FRANTZ.

C’est un homme tout noir qui demande à vous parler.

CRESPEL.

Son nom ?…

FRANTZ.

Cela suffit, Monsieur.

Fausse sortie.

CRESPEL, le retenant et haussant la voix

Son nom, te dis-je ?…

FRANTZ.

Ah ! très bien !… Le docteur Miracle !…

CRESPEL.

Le docteur Miracle !… Morbleu !… Es tu de ses amis, coquin ?

FRANTZ.

Oui, Monsieur, médecin.

CRESPEL.

Médecin ?… Non !… Ton docteur Miracle n’est qu’un assassin, un fossoyeur, un vieux croquemort ! Il était venu chez ma femme le jour même qu’elle mourut, et il m’offrit en ricanant d’affreux flacons dont il remplit ses poches !… Je sentis sur mes mains le toucher glacial de ses mains osseuses qui craquaient comme celles d’un squelette, et une sueur froide m’envahit tout le corps, tandis qu’il ricanait toujours en jouant avec ses flacons comme avec des castagnettes !… À la porte ! à la porte, le docteur Miracle !…