Aller au contenu

Page:Barbier - Satires et Chants, 1869.djvu/128

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

et bientôt devenus maîtres de ce chacal,
nous pourrons en purger le sol de la patrie.

Tous.
Oui, c’est la vérité.

Pagolo Orsini.
Magnanime Annibal,
nous n’abandonnons point le seigneur de Bologne.

Annibal Bentivogli.
Sur vous il compte et vous pouvez compter sur lui.

Pagolo Orsini.
Seigneur Antonio, nous protégerons Sienne
et son chef.

Antonio De Venafro.
à son tour, il servira la ligue.

Pagolo Orsini.
Puis nous nous entendrons avec les florentins.

Vitellozo.
Quoi ! Ces républicains... ce troupeau de canailles,
à qui j’ai fait baiser plus d’une fois mes bottes !

Pagolo Orsini.
Certainement il faut que nous les ménagions ;
d’ailleurs ils sont marchands... avec quelques
ducats
nous les ferons entrer vite en nos intérêts.

Jean-Paul Baglioni.
Je ne les aime guère à titre de voisins,