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Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 5.djvu/292

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fait la guerre ; qu’en est-il résulté, c’est qu’ils nous ont bientôt demandé la paix. Comment les Anglais seraient-ils en état de pénétrer dans nos campagnes ? Sous vos auspices, nous serons en mesure de leur opposer une armée de 52 lacs de guerriers, avec laquelle nous les chasserons. Le petit fort de Bhurtpoor était l’œuvre d’un homme ; cependant les Anglais, vaincus sur les glacis, renoncèrent à le conquérir. Nos montagnes sont l’œuvre de Dieu ; comment les prendraient-ils ? Donc je demande le commencement des hostilités. Après la guerre, nous ferons la paix à notre convenance. »

Kajee-Bundoi-Singh-Thapa dit : « Ce qu’a dit Bheem-Sein est bon ; Alexandre a renversé des empires, mais il n’a pu établir son autorité dans nos montagnes. Cependant il y a une source d’appréhensions : les rajahs des montagnes ont été chassés de leur domination ; et ils en découvriront les secrets passages. Ils seront les guides des Anglais dans ces régions. Si les rajahs s’unissent aux Anglais, ces derniers acquerront de la confiance et se fraieront de force leur chemin. Par cette raison je recommande pour un temps une politique de temporisation. Par la même raison l’abandon par nous d’une partie de ce qu’ils possèdent maintenant, me semble préférable à la guerre. Les machinations et les intrigues de nos ennemis se trouveront de cette façon plus sûrement déjoués. J’ai dit ce qui s’est présenté à mon esprit. »

Gooro-Bungnat-Pundit dit : « Je conçois que la