Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 5.djvu/48

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vèrent comme un emblème de la fécondité de la nature.

Les confédérés ayant rassemblé les restes de leur armée après la bataille d’Assye, marchèrent vers l’ouest, le long de la rivière Taptee. Ils semblaient avoir le projet de se diriger du côté du midi par la route conduisant à Poonah, par Caserbary-Ghaut et Ahmednagur. Ce mouvement décida Wellesley à demeurer dans le midi et à régler ses mouvements sur les leurs. Le colonel Stevenson continua de son côté sa route vers Boorhanpoor dont il prit possession le 16 octobre sans difficulté. À son approche, l’infanterie de l’ennemi se retira vers la Nerbudda, dans un état de complète désorganisation. Par ce motif, le colonel Stevenson se détermina à attaquer Asseerghur. Il marcha vers cette place le 17. Le pettah se rendit sans coup férir ; le fort sembla d’abord disposé à se défendre, le siège fut même commencé et la brèche ouverte ; mais une capitulation ne tarda pas à suivre. Les assiégés évacuèrent la place sous la promesse d’être protégés dans leurs personnes et leurs propriétés. Pendant ce temps, le général Wellesley arrivait à Poulmery, à seize milles d’Aurungabad. Là, voyant que l’ennemi ne donnait aucune suite à son projet de marcher d’abord au sud, il se détermina à avancer lui-même vers le nord. Scindiah, qui manœuvrait alors dans cette direction, apprenant ce nouveau mouvement, s’arrêta, et se hâta de prendre position à Aboon, sur la Taptee.