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AUGUSTA HOLMÈS ET LA FEMME COMPOSITEUR

début, cette partie est la moins bonne de l’ouvrage. Avec la dernière, nous profitons d’un long récit de Jason, récit mouvementé et soutenu par un accompagnement varié et indépendant de la voix, particularité assez rare chez Holmès en général fervente de l’homophonie.

Les pathétiques supplications de Médée nous toucheraient plus qu’elles ne touchent celui qui en est l’objet, si elles ne s’entravaient pas dans toute une défroque de trémolos ; enfin l’œuvre s’achève par le retour du motif du début, caractérisant la Toison d’Or et glorifiant la splendeur du prestigieux métal.