Page:Barrès - Colette Baudoche, 1913.djvu/151

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fesseur ! Comme il respire agréablement, en buvant du vin sur cette place Stanislas ! Nancy l’allège, le libère. Certes, depuis qu’il avait sous les yeux quelques images françaises, il souffrait confusément de ce qu’il y a d’embrouillé dans la civilisation allemande, mais aujourd’hui, il aperçoit clairement quel fatras poussiéreux surcharge les greniers de son esprit. Il se connaît comme une chambre de débarras, où s’accumulent d’immenses lectures, tout un encombrement venu du dehors. Pour la première fois, il s’explique ce que voulait dire Madame Baudoche quand elle s’écriait avec impatience : « Monsieur le docteur, tout ça, c’est des embrouillamini ! » Jusqu’alors il avait pour idéal Nuremberg, mais voici qu’en une seconde il apprend à