trouvait être le palais épiscopal de Nancy… Ah ! Monseigneur…
Mais soudain une voix s’élève du milieu du public Léopold est tiré de son rêve et brutalement ramené à la réalité. Il voit un homme qui gesticule et tout le monde debout. C’est le maître d’école, M. Morizot. Qu’a-t-il crié ? Il a crié :
— Êtes-vous donc devenu fou, monsieur le Supérieur ?
Léopold lève la main d’un geste sacerdotal pour pacifier ses amis qui entourent déjà Morizot avec des parapluies menaçants. Son mince visage rayonne d’un sourire de toute-puissance et d’indulgence : c’est le sourire de celui qui sait et qui possède un talisman, le sourire d’un guerrier de légende, son épée enchantée à la main. Que les princes des prêtres mobilisent leurs armées, que M. Morizot passe au service du Diable, Léopold repose derrière ses mérites comme un saint-Georges derrière son écu.
Cependant Quirin a causé poliment avec le maître d’école, qui cède à la majesté du caractère sacerdotal et se retire. Hélas ! tous les curés le suivent.
Dans le même moment la pluie commence de tomber. Pour Léopold qui vient de