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Page:Barré - L'emprise vol 1, Bertha et Rosette, 1929.djvu/54

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BERTHA ET ROSETTE

— Soyez prudents, disait Cêlanire ; faites attention aux accidents. Ayez soin de vous autres. Si vous avez le rhume, soignez-vous ; ne travaillez pas malades… Avez-vous chacun un scapulaire au cou et autre dans le pock (baluchon) ? N’oubliez pas de faire vos prières. Si vous n’avez pas le temps d’en dire long, au moins donnez votre cœur au bon Dieu. »

Recommandations maternelles toujours les mêmes, jamais finies, parce que venues d’un cœur inépuisable en sollicitude, en tendresses.

Les recommandations paternelles étaient plus simples. Robert les résumait en trois mots : « Faites votre devoir. »

Quelle simple grandeur dans ces mots, qui pour les Neuville, père et fils, résumaient tout un code de vie.

Faire son devoir, n’est-ce pas servir son Dieu, respecter ses semblables, donner aux employeurs le plein montant de sa capacité au travail.