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Page:Barrière - Murger - La Vie de bohème, 1849.djvu/111

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acte iv, scène v.

Mme de Rouvre.

C’est fort joli !… Quel est ce portrait ?

Marcel.

Un souvenir.

La Dame.

Ah !… voyons !…

Elle vient près de Mme de Rouvre, et regarde. Rodolphe s’est approché aussi, et il fait un mouvement de surprise.
Mme de Rouvre, à Rodolphe.

Qu’avez-vous donc ?

Rodolphe.

Rien, madame… (Il s’éloigne d’un pas. Bas à Marcel.) Le portrait de Mimi.

Marcel, bas.

Sur l’album de Mme de Rouvre… c’est drôle, n’est-ce pas ?

Mme de Rouvre, qui a regardé Rodolphe avec défiance, à part.

Il s’est troublé !… (bas à Durandin.) C’est le portrait de cette fille, n’est-ce pas ?…

Durandin, embarrassé.

Mais… pardonnez-moi…

Mme de Rouvre, bas.

J’en suis sûre…

Elle regarde le dessin en rêvant. — Valse à l’orchestre. Durandin remonte près des autres.
Le Monsieur, à Marcel, qui s’est assis sur le canapé de droite.

Comment appelez-vous cette chose que ce monsieur vient de réciter ?

Marcel.

C’est un sonnet.

Le Monsieur.

Ah !… c’est un sonnet… il est fort joli ! mais il n’est pas assez long.