Page:Barrucand - Avec le Feu, 1900.djvu/214

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pour le plaisir de se sentir armé… ou bien il se croyait sûr d’échapper.

— Possible, mais il y a autre chose : la quittance au nom de Dubois. Cela ne te dit rien ? Eh bien, moi, j’ai pensé que le camarade demeurait sous ce nom à l’adresse indiquée. Je ne sais plus qui a dit : « Un véritable révolutionnaire doit renoncer jusqu’à son nom. » Quand j’ai vu sur les premiers journaux qu’il avait déclaré s’appeler Breton, je me suis affermi dans l’idée que le nom de Dubois n’était qu’un autre passe-partout. Le soin qu’il avait eu de me lancer son portefeuille me prouvait encore l’importance qu’il attachait à taire son domicile. Je suis persuadé que, si je n’avais pas été là, il aurait réussi à le jeter dans un égout, car il rasait le trottoir.

— Bien raisonné. Et je sais maintenant pourquoi tu es ici.

— Tiens ! Mais pourquoi ?

— Pour que nous allions là-bas mettre de l’ordre dans ses papiers. Brandal triompha :

— Tu as trouvé cela, toi… Eh bien ! oui…