Page:Barrucand - Avec le Feu, 1900.djvu/218

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Où as-tu pris toutes ces saletés ? Veux-tu tenir boutique au sixième ? Robert lui conta une histoire dont elle ne crut pas un mot.

— C’est bon, dit-elle, on te gêne encore, on s’en va. Ils jugèrent bon de la retenir.

— Au contraire, tu arrives bien, nous allions déjeuner.

— Ici ?

— À moins qu’il te plaise mieux d’aller au restaurant.

— Non, la noce ici, tous les trois en intimité… Les provisions sont faites ?

— J’ai un pâté d’hier, du vin, des oranges.

— Le reste nous regarde. Venez avec moi, Brandal, prenez le filet ; nous irons au marché sur l’avenue et nous rapporterons aussi des violettes… Là, plus fâchés, nous deux ?…

Et elle offrit son sourire à Robert et la fossette de sa joue.

Il l’embrassa, contraint.

— Oh, les lèvres sèches ! Quitte ton masque de verre !

— La fièvre, des ennuis.