Page:Barrucand - Avec le Feu, 1900.djvu/284

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jachère, vous parlez d’un développement qui ressemble étrangement à une maladie nouvelle… Et d’où vient que vous nous réservez, à vous, à moi, un autre traitement ?

— À vous ? C’est que vous nous frustrez…

— Voilà de la franchise impertinente.

— Les cas sont très différents… et, du reste, je ne me pique pas de logique. J’ai quelque expérience, voilà tout. Revenons à nous, Laure, et sans arrière-pensée. Je sais les empêchements de l’heure actuelle et, malgré tout, je vous espère. Ne m’opposez pas un refus définitif.

— Prenez garde, mon cher, vous allez rendre la position de notre ami très délicate. J’ai besoin de croire à votre désintéressement. Enfin, si tout change, si tout finit pour le mieux, comme un jeu prévu… Que vous dirais-je ?… Attendons. Mais je ne puis vous suivre dans vos suppositions. Je m’arrête à la situation, présente. Vous m’y découvrez des choses qui m’étaient cachées, et je vois maintenant, en effet, que certaines difficultés se sont déjà arrangées à votre gré.

— Vous me prêtez des intentions : je n’en