Page:Barrucand - Avec le Feu, 1900.djvu/329

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implacable le charmaient, l’intriguaient, élargissaient son propre rêve comme une pluie de météores dans la nuit chaude.

Il savait que l’ancien ami de Bakounine affectionnait le séjour de Nice. « J’avais moins de répugnance pour Nice que pour tout autre endroit, a-t-il dit. C’est le paisible monastère où je m’éloigne du monde tant que nous n’avons plus besoin l’un de l’autre. Je crie au monde : adieu. Il m’a assez tourmenté, je ne lui en veux pas, il n’est pas coupable, mais je n’ai plus ni la force, ni le désir de partager ses jeux cruels, son insipide repos. »

Ce mort rencontré lui fut un ami, un ami sans défauts, hormis un peu d’exubérance. Il rechercha sa maison sans la trouver, mais son enquête le mit en rapport avec un vieux franc-maçon pour qui Blanqui et Garibaldi, deux Niçois, étaient les colonnes d’Hercule de la Révolution.

Ce vieillard avait des souvenirs. Ils les époussetèrent. Ensemble ils firent l’ascension du Château, pérégrinèrent au « cœur de Gambetta ». Mais Robert se lassa de lui à cause de son bavardage philanthropique vernissant un