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Page:Barsalou - Ryno.pdf/28

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Oh ! la douce, oh ! l’excellente chose que le repos ! Mais le vrai repos, à la campagne, sans voisins importuns, sans visites inattendues, sans frais à faire !… Mettre à son esprit, comme à son corps, une moelleuse robe de chambre qu’on ne sera pas forcé de quitter pour revêtir ses habits de gala. Ne rien attendre et ne rien désirer, deux mouvements de l’âme qui en usent vite les ressorts, Ryno, surtout lorsqu’on y joint les impatiences de la réalisation ! Que je remercie donc le Ciel avec ferveur de m’avoir laissé assez de sagesse pour m’arrêter à temps dans ce chemin orageux où je me laissais choir à chaque pas et dont les dangers dépassaient de beaucoup mon courage et ma force. Je ne suis pas faite, je vous le répète, pour ces terribles ouragans, pour ces tempêtes effrayantes qui vous agitent, vous,