sition relativement belle, avait besoin d’une immense fortune pour apaiser sa soif de pouvoir. Fulvie fut la première à se sacrifier à l’avenir de son amant et à exiger presque qu’il renonçât à elle. Ryno se faisait difficilement à l’idée d’abandonner un cœur qui lui avait tant coûté, car nous n’estimons guère les choses que d’après les sacrifices qu’elles ont exigés ; mais Fulvie promit, dans l’ivresse des premières larmes, tout ce qui lui fut demandé. L’idée d’un dévouement quelconque a toujours séduit les femmes, et en faisant à Ryno le serment de ne plus aimer désormais, la jeune femme était sincère de tout point, et quiconque eût souri de son imprudent sacrifice l’eût mortellement blessée. — Elle entrevoyait sa vie comme désormais voilée : un abri modeste, un
