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Page:Barthe - Similia similibus ou la guerre au Canada, 1916.djvu/73

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DEUX PROCLAMATIONS

2o Qui détruiront les ponts, endommageront les lignes télégraphiques ou téléphoniques, les chemins de fer, les munitions, les provisions ou les quartiers des troupes, ou rendront les chemins impraticables ;

3o Qui arracheront ces affiches ;

4o Qui entreront en communication avec les troupes ennemies.

III — Il est défendu pour tous les habitants :

1o Tout attroupement dans les rues ;

2o De se promener dans les rues après 7 heures du soir ;

3o De quitter la Ville après 7 heures du soir ou avant 5 heures du matin, sans la permission de l’autorité allemande.

IV — Les autorités de la Ville et la police doivent venir se mettre à la disposition de l’autorité militaire allemande.

V — Les troupes allemandes ont l’ordre d’exécuter strictement toutes ces dispositions, par des sentinelles et des patrouilles, qui sont autorisées à tirer sur quiconque cherche à s’y soustraire.

Goelinger

Général commandant en chef

des troupes à Québec[1]
  1. Texte emprunté presque en entier à la proclamation affichée à Lunéville, en août 1914, pendant l’occupation prussienne.