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très bienveillante dont il étuit reçu chez nous supprimait d’office ces cérémonies ; il aurait été enchanté si nous étions venues, etc. Et que même pour ses grands lableaux il n’invite jamais personne ; il dit seulement à son humble frère de prévenir quelques amis… M : is voilà qui est plus sérieux ; lorsque le frère lui a parlé de mon tableau, il lui a dit : m’as-tu pas prévenu à Paris, j’aurais été voir cela. — Je ne lui avais rien dit à Paris parce que, s’il était venu, vous lui auriez tout caché comme d’habitude ; il ne sait rien de ce que vous faites, sauf votre sålon. Vous retournez vos toiles ; enfin, savez-vous qu’il ne voudra plus jamais voir votre peinture si vous faites cela ?..

Pourquoi ne — Il voudra si je veux, si je lui demande des conseils. Il

sera toujours ravi de vous en donner. Mais je ne suis pas son élève, hélas !.. Et pourquoi ? Il ne demanderait pas mieux, il serait très flatté si vous le consultiez et il vous donnerait des conseils désintéressés et, enfin, des conseils de bon sens. Car il a un jugement très juste, sans parti pris… et il serait heureux d’avoir une élève intéressante… Croyez-moi, il serait très flatté et très content. Mercredi 16 janvier.

parmi de nombreux projets de tableaux de son frère, il y a les Bergers à Bethléem. Depuis deux jours ma tête a travaillé et j’en ai eu cette après-midi une vision très nette. gers à Bethiéem.

plus sublime encore. Oui, j’en ai eu une vision si nette et mon impression est lelle que je ne peux la comparer qu’à celle de ces L’architecte me l’a dit : Oui, les berSujet

sublime et qu’il rendra