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TYARATYONDYORONDYONDYO[1]
l y avait une fois une femme qui avait
une fille d’une beauté extraordinaire.
Tous les regards se reposaient pleins
d’admiration sur elle : elle était dorlotée par tout
le monde. Aussi était-elle très fière. Le village
dans lequel elle vivait était grand et il y avait
beaucoup de jeunes filles qui étaient belles aussi.
Elles allaient ensemble faire paître les brebis et tous ceux qui voyaient la jeune fille disaient :
— Qui est cette belle fille ?
Les passants brûlaient du désir de la connaître et de s’attirer sa faveur. Un jour, toutes les jeunes filles du village s’étaient réunies, parmi lesquelles Tyaratyondyorondyondyo ; c’était le nom de la jeune fille.
Elles allèrent ensemble vers les bergers et leur demandèrent :
— Nous savons bien que toutes nous sommes belles, mais quelle est la plus belle d’entre nous ?
Ils répondirent :
— Certainement vous êtes toutes belles, mais
- ↑ Seidel, Praktische Grammatik des Nama, des Otyiherero und des Oshindouga, Vienne, Hartleben, s.d., in-12, p. 99-103.