Page:Basset - Nouveaux Contes berbères, 1897.djvu/181

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Alger et questionna les habitants sur le château d’or. Il ne trouva rien. Alors il lâcha son oiseau et lui dit : « Monte en l’air : quand tu verras une étoile briller dans une terre éloignée, dis-le moi. » L’oiseau revint dans la nuit et dit : « J’ai vu quelque chose qui étincelait dans un pays lointain, sur le bord de la mer. » Le jeune homme alla acheter de la viande pour son oiseau et lui dit : « Rassasie-toi, demain tu partiras. » Le lendemain il ajouta : « J’attendrai trois jours, que tu reviennes. » L’oiseau lui dit : « Je prendrai le chat avec moi. »

Il l’emporta au haut des airs, puis ils descendirent dans une île au milieu de l’eau et y passèrent la nuit. Le lendemain, ils s’élevèrent en l’air et virent le château près d’eux. Ils descendirent à la ville des rats. Ceux-ci leur demandèrent : « Que voulez-vous ? Pourquoi êtes-vous venus ? » Le chat alla près de la porte et se coucha. Les rats fermèrent les portes et ajoutèrent : « Commande, que veux-tu ? — Vous me donnerez, leur dit-il, quatre personnes, braves et fortes. » Ils répondirent : « Nos femmes ont avorté, tant elles te craignent. » Il reprit : Vous m’apporterez une chose qui est au