bras dessus, bras dessous, donner à manger aux canards… d’appeler, inquiet, tout à coup : « Où es-tu, mon petit coco, je ne te vois plus ? »
Tais-toi… tais-toi !…
L’amour ?… Ce n’est pas seulement les grands sentiments, le tumulte du cœur… non… Oh ! c’est aussi plus simple que ça !… C’est d’être ensemble dans une voiture, par exemple, et de dire à l’autre : « Lève la glace, tu vas avoir froid, mon chéri !… » C’est ça, c’est ça, l’amour qui ne renaîtra pas… qui ne peut pas renaître !…
Pardon… pardon !… Oh ! ta pauvre voix… Je t’adore… Je te ferai oublier ce vilain cauchemar. Mon amour chéri… nous ne nous quitterons pas une seconde désormais.
Non, impossible !
Pas une seconde… entends-tu !… Je t’entourerai de tant de tendresse que tu me ressouriras, que tu me remettras un jour ma tête sur ta poitrine en disant encore : « Ma petite », comme autrefois !…
Non, c’est fini !… c’est fini !
Songe donc ! Qu’est-ce que nous deviendrions