Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 4, 1922.djvu/233

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ROSINE, (de loin, l’interpellant.)

Et vous, monsieur le lâcheur, là-bas… vous n’aimez pas les bijoux ?

SAINT-VAST.

J’en ai horreur. Je trouve ça commun, bête et laid…

MADAME LAUB.

Bravo ! Bravo ! Attrape, monsieur Laub.

LAUB.

Eh bien, quoi, eh bien, quoi ? Les perles, ce n’est pas des bijoux. Monsieur fait peut-être exception pour les perles.

SAINT-VAST, (glacial.)

J’ai horreur particulièrement des perles.

LAUB, (à Boudier.)

Il est odieux, ce bonhomme-là… Qu’est-ce qui nous a amené ce raseur ?

MADAME LAUB.

Oh ! mes enfants, jouons à quelque chose en attendant… On s’assomme à dix francs l’heure.

LAUB.

L’averse !…

ROSINE.

Parlons amour.

LAUB.

Et omelette ! L’omelette !

MADAME LAUB.

C’est ça, parlons amour !