Aller au contenu

Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 5, 1922.djvu/231

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

FÉRIOUL.

Vous pouvez le dire, vous auriez fait une fortune.

DE BÉRIEUX.

Je vous présente l’amiral Gravière qui a conduit jadis nos escadres dans…

FÉRIOUL.

Je sais… Je sais…

GRAVIÈRE.

Très heureux.

RADUEL.

Et puis monsieur Jeannetier, monsieur Grüz, enfin, bref… nous tous !… Madame Férioul n’est pas avec vous, ce soir ?

FÉRIOUL.

Où voulez-vous qu’elle soit, sinon avec les enfants et l’institutrice, au feu d’artifice ? C’est de rigueur. Les enfants d’ailleurs devraient être couchés à cette heure-ci. Je lui ai dit de venir nous retrouver autour du bassin. Je ne sais pas si elle l’a oublié…

RADUEL.

Voulez-vous que nous allions, mon ami et moi, l’avertir que vous êtes ici ?… Nous la trouverons bien dans la foule !

FÉRIOUL.

Oh ! mais, je vous remercie. Ne vous donnez donc pas la peine. Vous êtes trop aimable.