Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 5, 1922.djvu/279

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CHARLOTTE.

En effet… Vous prendrez une tasse de café…

(Parizot serre la main de Madame Férioul mère.)
FÉRIOUL.

Hein ?… A-t-elle l’air toujours vaillant, ma mère ?

MADAME FÉRIOUL MÈRE.

Il faut bien, mon garçon, il faut bien.

FÉRIOUL.

Et notre nouvelle institutrice, vous voyez, un peu pâlotte, mais très courageuse. Nous étions en train de combiner une fête de charité que je donnerai chez moi aux enfants de la commune, dans quelque temps.

MADEMOISELLE BLANQUETTE.

Mais oui, monsieur Férioul veut faire des choses admirables. On décorera l’intérieur avec de véritables arbres de Noël…

FÉRIOUL, (aux enfants.)

Ne faites pas de bruit, les enfants, allez jouer au jardin. Hé ! non, Riquet, il est temps d’aller au collège… une heure et demi !… Va, mon garçon… Tu sais que le principal n’est pas content de toi… Enfin, va… et tâche de travailler…

(Les enfants s’en vont.)