Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/268

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Je me résigne au malheur de Saint-Victor, de Gaiffe et de du Camp. Mais Janin, et surtout Grandguillot ! A bientôt.

Tout à vous.


A P0ULET-MALASSIS

Mon cher ami,

D’après la lettre de Pincebourde que je vous transmets, vous verrez que votre cadeau, malgré la promesse de Pincebourde, se réduit à néant.

Le compte qu’il m’a fait, et que j’essaie de transcrire, ne doit pas être exact, car j’y porte Piogey qui a son chine et je ne comprends pas bien : le Monsieur du Mans, — A fortiori, j’ai raison.

Je viens de rencontrer C qui n’en veut pas acheter. Il m’a même dit cela dans un style qui m’a beaucoup diverti. Un, de plus. Pincebourde devait donc m’envoyer deux exemplaires, sans compter celui de C , et vous voyez sa lettre.

Vous comprenez, cher ami, que je suis incapable de vouloir exciter votre mauvaise humeur contre votre employé, mais enfin il faut bien que je tire quelque chose de votre promesse. Que la lettre de Pincebourde soit inconvenante pour moi, c’est peu important. Ce qui est important, c’est que je sois agréable aux gens à qui j’ai des services à demander.

Tirez-moi de là, si vous pouvez.

J’ai un petit trafic à vous proposer, qui vous ira