Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/269

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peut-être. En échange de l’exemplaire de Feydeau, chargé de notes, et que je viens de lui chiper, en lui en promettant un exemplaire neuf, pouvez-vous m’offrir des exemplaires vulgaires ? Vous fixerez vous-même le chiffre. Vous voyez que je bats monnaie, par tous les moyens.

Les corrections et réflexions de Feydeau sont horriblement nombreuses et très amusantes. Je dois avouer qu’il y en a quelques-unes utiles, et je vais les transcrire sur mon exemplaire.

Je travaille aux Fleurs du Mal. Dans très peu de jours, vous aurez votre paquet, et le dernier morceau ou épilogue, adressé à la ville de Paris, vous étonnera vous-même, si toutefois je le mène à bonne fin (en tercets ronflants).

Bien à vous.


Vous comprenez dans quel but je vous transmets les pièces du procès.

N’allez pas dire que je suis un mauvais coucheur, et me gronder, au profit de Pincebourde.

J’ai reçu de vous : 19 exemplaires vulgaires. — 2 sur fil. — 2, sur chine. — 1, que j’ai pris à Pincebourde. = 24.

Et la  ?

J’ai, à moi seul, fait faire une annonce dans près de trois cents journaux. Toutes ont-elles passé ? Je n’en sais rien. Je sais qu’elles sont parties du Ministère ; moi, je ne le puis pas.

M. de Lescure se dit émerveillé du livre. Je crois que d’Aurevilly est content, mais il a écrit tant de