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bêtises à propos de Pommier et d’Aubryet qu’on s’est moqué de lui et il n’ose plus parler de la jeune école. Ce terme n’est pas de moi.

Après le 20, je serai très affligé, ou très joyeux. Je sens que cette année je force mon va-tout.

Tout à vous.

Nous conviendrons donc, prochainement, de toutes nos affaires.

L’affaire Poe se fera, avec grand luxe, mais que les griffes de Michel sont tenaces !

Le Wagner s’augmente tant que je serai obligé de le détacher du volume des Contemporains.

A POULET-MALASSIS

Octave de l’Ascension, 20 Mai 1860.

Mon cher,

J’ai reçu les 400 fr.

Je vous remercie beaucoup pour les exemplaires sur fil. Je n’y comprends rien, mais cela m’est égal. Cependant, je vous dirai que je ne suis pas sans inquiétude, et qu’il me semble qu’il va m’arriver encore des malheurs ; malgré vos ordres, je vais avertir Asselineau.

Nous aurons à parler d’une très grosse affaire. J’ai pensé à une association possible, entre vous, Bourdilliat et Bouju, pour une édition d’Edgar Poe, à 80 fr. l’exemplaire. J’ai, une fois, arraché à Michel Lévy la promesse (malheureusement ver-