Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/281

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A POULET-MALASSIS

14 Juillet 1860, 10 h. du matin.

Mon cher ami,

J’irai, lundi, chez Didot-Gélis, et j’écris à D , bien que je ne comprenne pas notre nouveau plan. De plus, je remarque que vous désirez que je subvienne à tous les escomptes, ce qui me paraît difficile, ayant tant de petites choses à payer, avant de partir (définitivement, le 21).

1.120 (Malassis.) Escompte, à peu près. 25
1.500 \
1.000 /
(Baudelaire) — — 55
1.640 (D.) — — 40
---- ---
5.260 120

120 fr. d’escompte, à peu près.

Ces quatre billets font 5.260, et nous n’avons à payer que 4.220 fr. : 1.600 — 1.500 — 1.120 = 4.220.

Remarquez bien que j’ai trois volumes à vous livrer, dont le premier vous sera très prochainement livré, et que j’ai bien le droit de me décharger des escomptes sur un avenir très prochain.

J’ai tâché de trouver la raison de ce changement, dans un ancien billet de moi, escompté au Mans par un de mes amis. Renseignez-moi sur le chiffre exact, et sur l’échéance. Songez quel malheur, si