Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/294

La bibliothèque libre.
Aller à la navigation Aller à la recherche
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

À propos des abeilles : Ces chères petites républicaines ! (Léon Fiée.) Tout à vous.

À POULET-MALASSIS

Jeudi, 30 Août 1860.

Moi, j’ai toutes les inédites, excepté : la préface. Danse macabre, Sonnet d’automne, Chant d’automne dans la Contemporaine, donc faciles à trouver ; Duellum (dans L’Artiste) ; et D’après Mortimer et Paysage parisien (dans Le Présent, donc très difficiles à trouver, si ce n’est à Honfleur). Cependant, je vais d’abord écrire à Paul Perret et à Melvil-Bloncourt qui écrivaient là-dedans, je crois.

Maintenant, dois-je garder mon paquet pour le livrer à l’imprimeur, ou vous l’envoyer ?

Tout à vous.

Votre lettre de ce matin m’a affligé. Ce n’est pas, bien entendu, à cause de vos recommandations réitérées pour le 15 Octobre, mais à cause de votre mauvaise humeur et de vos découragements. Je n’entends rien aux finances, mais je vous affirme de nouveau que moralement votre situation est très bonne ; il n’y a qu’un vigoureux coup de collier à donner, pour qu’elle soit excellente sous tous les rapports.

Si vous arrangez le paquet vous-même, il faut que je vous envoie mes pièces inédites.