Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/303

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instrumentistes), tous js^ens dont j’ignore les salai- s. Franchement, je désire que vous me trouviez plus possible, et en même temps que vous soyez

(liarmant pour ce monsieur, qui d’ailleurs le mérite. Sur seize ou dix-liuit morceaux, je crois, je lui

en ai livré deux. Tout à vous.

A POULtT-MALASSIS

5 Décembre 1860.

Mot ! cher ami, Je lis votre lettre en un clin d’œil et je pense

iisqu’à plus ample débrouilleineni) qu’elle con-

•nt un rêve plein d’imprudences.

Moucher, réfléchissons bien. Pour rien au monde, je ne refuserai de suivre une marche utile pour vous. Mais, sérieusement, en sommes-nous là ? Et puis

nsidérez qu’il m’en coulera de me séparer de vous. Entre nous, il y a autre chose que des services d’atSTcnt (qui cependant sont beaucoup) pour me is. Il y a iin charme, qui, pour moi, ne sera pas ailleurs. Je ne m’amuse pas à fbus faire la cour ; vous savez que vous vendez plus lentement ir^ilè d’autreséditeurs.Dônc, vous ne pouvez pas sus-

ctèr le sens a amitié qui dicte ce que je vous écris.

En toiit cas, et très matlieureusemenl, je crois

lie si Hetzel à envie de quelque chose de moi, c’est

’ lôiil autre chose que de mes œuvres critiqués,

»nt il ne peul pas deviner la valeur.

J’avais oublié les 45 !!!